Ce que j'ai pensé de

Ce que j'ai pensé de
Des bouquins, et pas de place pour les ranger

lundi 16 mars 2015

Les petits miracles

Même pas sur les tables chez Lefailler, pfff...
Non, le grand miracle n'a pas eu lieu. Retenu parmi la liste des dix premiers roman de la rentrée littéraire de janvier par le Prix Première de la RTBF, le Poisson n'a pas été retenu par le jury de lecteurs. Félicitations toutefois à Océane Madeleine qui remporte le prix et dont je n'ai pas encore lu D’argile et de feu, publié aux Éditions des Busclats.

Mais il y a des petits miracles. Je crois que j'avais parlé des encres vagabondes, qui ont fait une lecture très juste du Poisson.
Et Tilly Richard, qui en propose une critique très encourageante.
Et il me semble que je n'avais pas non plus parlé de la critique de Sylire, qui en plus d'être une critique littéraire pertinente est DRH d'une PME, et aurait pu avoir une vision plus sévère du bouquin. 

Et puis, quand le découragement gagne, quand on envie ceux qui sont restés et dont le compte en banque se remplit au fur et à mesure que le mien se vide, cet échange rapporté par un ami qui travaille encore dans le milieu : "Ce matin j'en ai parlé assez longuement avec quelqu'un qui a bien identifié tous les personnages pour avoir travaillé également avec eux, et vécu exactement les mêmes choses que toi, les mêmes pauses cafés, les mêmes pressions des mêmes personnes. Il a pris 6 mois de congés [sic] parce qu'il devenait dingue. Il m'a dit que les descriptions des personnages étaient très très réalistes. Il m'a dit qu'il l'a donné à sa femme en lui disant : Tiens, lis ça, c'est ce que j'ai vécu ces dernières années. Il en avait les larmes aux yeux."

Alors on se dit, bon, dommage pour les prix, et dommage pour l'absence de couverture par la presse papier ou radio, mais on s'en fout, le plus dur, c'était de sortir de la cave, et les gens le savent. La preuve, ces échos, de l'entreprise qui a servi de modèle à Avenir Futur, ou d'autres, parce qu'ils sont nombreux les paniers de crabes remplis de poissons pourrissant. Alors, si, parmi ceux qui les subissent, certains se sentent un peu moins seuls grâce à ce bouquin, c'est un petit miracle. Un miracle qui n'a pas de prix.

PS : pas de chronique de roman cette semaine pour cause de tête sous l'eau (tête sous l'eau, poisson, blague halieutique), mais il y a de la lecture d'avance, donc promis, fidèle au poste lundi prochain. 

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